Avec l'arrivée des beaux jours, se pose la problématique des températures élevées sur le lieu de travail. Difficultés de concentration, fatigue, déshydratation, hyperthermie, accidents du travail. Les conséquences de forte chaleur sur les conditions de travail peuvent être particulièrement éprouvantes.

Le code du travail précise que «l'entreprise doit assurer la santé des salariés au travail », mais ne définit pas de température maximum pour travailler.

L'employeur doit s'assurer des dangers potentiels et prendre toutes mesures utiles (mise à disposition de ventilateurs, de boissons rafraîchissantes, adaptation des horaires de travail, augmentation de la fréquence des pauses). Il doit veiller à ne pas confier de tâches trop physiques qui en cas de forte chaleur peuvent épuiser le corps.

Selon l'INRS (Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail) la température idéal est de 18 à 20 degrés dans les locaux dans lesquels les salariés pratiquent une activité physique légère, et de 15 à 17 degrés pour une activité physique intense.

La CNAM (Caisse nationale d'assurance maladie) estime qu'au delà de 30 degrés, la fatigue devient excessive. Elle recommande de ne pas faire travailler les employés au delà d'une température de 34 degrés. Dans cette situation, les salariés peuvent saisir le CHSCT. Pour les plus petites entreprises, il faut faire appel aux délégués du personnel.

Publié le 19/06/2013