Le compte personnel de formation (CPF) est utilisable par tout salarié, tout au long de sa vie active, pour suivre une formation qualifiante ou certifiante. Le CPF a remplacé le droit individuel à la formation (DIF). Il a été créé en 2014.

Le CPF est alimenté automatiquement au début de l'année qui suit l'année travaillée. Les droits restent acquis même en cas de changement d'employeur ou de perte d'emploi.

Pour un salarié à temps plein, ou à temps partiel, l'alimentation du compte se fait à hauteur de 500 € par année de travail, dans la limite d'un plafond de 5 000 €.

L'utilisation du CPF relève de la seule initiative du salarié. L'employeur ne peut donc pas imposer à son salarié d'utiliser son CPF pour financer une formation. Il faut l'accord du salarié et son refus d'utiliser le CPF ne constitue pas une faute.

La DARES (direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) vient de publier un bilan du CPF pour l’année 2018.

 

De 2015 à 2018, près de 900 000 formations ont été suivies par les salariés du secteur privé dans le cadre du compte personnel de formation (CPF) :

Cette progression peut sembler spectaculaire, pourtant seulement 1,7 % des salariés du secteur public ont bénéficié du dispositif, ce qui reste très modeste.

Les cadres et les professions intellectuelles supérieures y recourent plus fréquemment que les autres catégories socioprofessionnelles.

Les formations pouvant être mobilisées dans le cadre du CPF doivent figurer sur une des listes de certifications éligibles. Plus d’un tiers des salariés du privé débutent une formation dans le domaine des langues vivantes. Plus d’un salarié du privé sur dix utilise son CPF pour une formation dans le domaine de l’informatique, du traitement de l’information et des réseaux de transmission.

La durée des formations suivies par les salariés dans le cadre du CPF est en moyenne de 88 heures en 2018.

Didier FORNO

Formations CSE

Publié le 24/02/2020