En vigueur depuis 2008, la rupture conventionnelle permet à un employeur et à un salarié en CDI de rompre le contrat de travail d’un commun accord. L’entreprise verse alors une indemnité de rupture dont le montant doit être supérieur ou égal au minimum légal (Code du travail ou convention collective).

La DARES (direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques) vient de publier une étude sur le sujet.

Avec 437 700 ruptures conventionnelles homologuées, l’année 2018 atteint un record !

L’évolution du nombre de ruptures conventionnelles est particulièrement marquée dans le secteur de l’information et de la communication (+ 10 %) et dans les activités financières et d’assurance (+ 7,2 %).

L’évolution est contrastée suivant les régions. La Bourgogne Franche-Comté arrive en tête, avec une hausse de 6,4 % en 2018, par rapport à 2017.

Les ruptures concernent le plus souvent les jeunes. Et ce sont en majorité des employés qui sont concernés. Les ouvriers et cadres sont moins impactés.

L’indemnité de rupture médiane s’élève à 5 900 euros pour les cadres et 1 000 euros pour les employés :


 

 

Publié le 21/02/2019