Dans le cadre de la réforme de la représentativité syndicale issue de la loi du 20 août 2008, l’audience des organisations syndicales est maintenant mesurée au niveau national et interprofessionnel ainsi qu’au niveau des branches professionnelles.

Lors des dernières élections, plus de 5,6 millions de salariés se sont exprimés.

 

Tout syndicat doit respecter les critères de représentativité, à savoir :

• audience de 8% (au niveau de la branche ou au niveau national interprofessionnel) ou 10% (au niveau de l’entreprise),

• respect des valeurs républicaines,

• indépendance,

• transparence financière,

• ancienneté minimale de 2 ans,

• influence (activité et expérience),

• effectifs d’adhérents et cotisations.

 

La représentativité des organisations syndicales s’apprécie à trois niveaux distincts :

- au niveau national interprofessionnel,

- au niveau de la branche professionnelle,

- au niveau de l’entreprise.

 

Pour la 1ère fois, la CGT n’est plus le premier syndicat de France. Elle est devancée, dans le privé, par la CFDT. La CFDT obtient 26,38 % des voix, contre 24,86 % pour la CGT. Au niveau des TPE (entreprises de moins de 11 salariés) et dans le secteur public, la CGT reste en tête.

FO (Force Ouvrière) obtient 15,94 % des voix, la CFE-CGC, 9,43 % et la CFTC, 9,3 %.

Les conséquences de cette représentativité sont importantes : être représentative donne la capacité à une organisation syndicale de siéger autour de la table des négociations et de conclure des accords en entreprise, au sein de la branche ou au niveau national et interprofessionnel.

Didier FORNO

CEOLIS

 

Publié le 10/04/2017