Les salariés ont été victimes de 676 700 accidents de travail (AT) en 2012, en baisse de 4,3 %. On compte également 90 100 accidents de trajet (TR) avec arrêt, en baisse de 9,6 %.

Sur le long terme, depuis 1955, alors que le nombre de salariés a plus que doublé, le nombre d’accidents de travail a baissé de plus de 30 %.

Si les accidents de travail diminuent, la gravité, elle, stagne.

En 2012, 604 salariés sont décédés suite à un AT. La première cause de décès est les malaises et morts subites, non liés à un élément matériel (41 % des accidents mortels), devant les accidents de voiture (22 % des cas). Les accidents de trajet ont fortement baissés en 2012 (- 9,6 %). Cette baisse s’explique par un hiver plus clément.

Les ouvriers sont les salariés les plus touchés par les accidents de travail, loin devant les employés et les cadres. De même, les accidents mortels sont beaucoup plus fréquents chez les ouvriers.

Les accidents touchent plus les hommes que les femmes et touchent plus les jeunes travailleurs (notamment les apprentis). Mais l’indice de gravité augmente avec l’âge, pour atteindre son maximum dans la tranche d’âge 50 à 59 ans.

La fréquence des accidents de travail varie fortement d’un secteur à l’autre. La construction et l’hébergement médico-social sont les plus touchés. Certains sous-secteurs présentent à la fois un indice de gravité et un indice de fréquence des accidents très élevés : la couverture, la charpente et le gros œuvre sont concernés, ainsi que l’exploitation forestière, l’élevage de chevaux et les services de déménagements.

Synthèse de l’étude de la DARES sur les accidents de travail et les accidents de trajets (juillet 2016)

Didier FORNO

CEOLIS

Publié le 28/07/2016